Trou noir.

Tel un albatros sur ce voilier.

Les mains liés, les poings serrés, 

Dans l'immensité de cette terre glacé.

Gelée, pressée la populace me dévisage. 

Une larme coule sur mon visage. 

Je fixe les nuages pour ne pas voir les mauvais présages qui ombragent ce ciel couvert. 

J'erre vers cette terre, 

Amère je rêve de l'île aux merveilles, 

Irréel, je sens que quelque chose se terre au plus profond de mes entrailles.

J'ai mal, mon cœur est accroché à une tenaille, il cherche à se libérer du mal, du brouillard qui l'aveugle...

Bientôt ce ne sera plus mortifère, je pourrais être fière.

Sers, sers ! Tu crois qu'ils entendent tes prières ? T'es le seul à pouvoir te sortir de ce rêve où plutôt de ce cauchemar qui se marre. 

T'es tombé dans la mare, c'est le trou noir. 

Trou noir, cauchemar, couloir interminable... 

T'aimerais sortir de cet enfer qui te sers, qui t'oppresse là, à l'intérieur de ta cage thoracique qui te nique. 

Tu ressemble à un bout de plastique, c'est pas très esthétique. 

Et ouais, t'en as marre d'être une plaie ? Trouve ce qui te plaît, sors toi de cette caisse pleine de terre. 

Plus bas que terre, c'est un sentiment personnel, éphémère, irréel. 

T'es plus clair que ça, t'es plus calme que le ruisseau qui dort. 

T'es pas mort, t'es plus fort que le flot torrentiel de tes pensées qui t'enterrent dans l'irréel, l'éphémère.